Une nouvelle aventure
S’installer au Japon, quelle idée ?
Cela ne m’avait encore jamais effleuré l’esprit. Pourtant, j’ai toujours nourri une certaine fascination pour cette culture riche et passionnante. Je me souviens encore de mon collège ou du début du lycée où, durant un temps, je tentais d’avoir la coupe de cheveux de Sasuke, sans grand succès. Depuis mon enfance, j’ai été bercé par les mangas et les animés, commençant par les classiques comme Dragon Ball, Saint Seiya, puis avec l’arrivée de Pokémon, Bleach, Death Note, etc. C’était une époque où je passais de longues soirées à faire du role play sur un forum de Naruto ou encore à en lire les scans.
Alors qu'aujourd'hui je continue de suivre les mangas, les animés, la musique japonaise, etc... un changement inattendu se présente à l'autre bout du monde.
Mon premier voyage au Japon
En Mars 2024, j'ai eu l'opportunité de partir vivre trois mois à Tokyo. Cette expérience a été un véritable tournant dans ma vie. À la fin de ce séjour, c'est avec une certaine tristesse que je suis rentré en France. J'étais tombé sous le charme de la culture japonaise. Une évidence venait de se faire une place dans mon esprit : l'envie de faire le grand saut et de m'installer au pays du Soleil Levant.
Apprendre le japonais : un passage obligé
S'installer au Japon, c'est aussi réaliser un défi de taille : la barrière de la langue. Il est impossible de s'intégrer véritablement au Japon sans parler japonais. Il ne s'agit pas seulement de pouvoir commander au restaurant ou de demander son chemin, mais de comprendre les nuances culturelles, les subtilités des échanges quotidiens, et de s'exprimer de manière à être compris et respecté dans une société où la communication joue un rôle central.
Pour réussir mon intégration, je devais apprendre le japonais de manière sérieuse et approfondie. Après avoir exploré diverses options, j'ai décidé de m'inscrire à l'école de langue ISI (avec l'accompagnement de YappaNippon), une institution reconnue qui propose des programmes intensifs de japonais, avec la possibilité d'obtenir un visa étudiant valable jusqu'à deux ans. Cette école me permettrait non seulement d'apprendre la langue, mais aussi de rencontrer d'autres étudiants.
Les premiers pas dans l'apprentissage du japonais
Bien que la rentrée officielle soit prévue pour avril 2025, j'ai décidé de commencer à apprendre le japonais par moi-même en attendant. J'ai acheté le livre Cours de Japonais de Julien Fontanier et j'ai commencé à me familiariser avec les bases. Très vite, j'ai découvert un univers nouveau et fascinant, notamment avec les caractères complexes que sont les kanas et les kanjis.
Apprendre les kanas, ces syllabaires japonais composés des hiragana et katakana, a été une première étape essentielle. Chaque jour, je m'astreins à pratiquer, et au bout d'un mois, j'avais mémorisé l'ensemble des kanas. Cela peut sembler un petit pas, mais imaginez-vous devoir réapprendre à écrire un "a" ou un "A" depuis le début. C'est un peu le même défi.
D'ailleurs, si l'on doit comparer avec la langue française, la représentation des lettres de notre alphabet n'est pas de 26 mais au minimum de 52. On oublie vite qu'un "a" minuscule ne ressemble en rien à un "A" majuscule et cela pour beaucoup de nos lettres. Sans compter les différentes typographies que l'on peut avoir (écriture attachée, etc.). C'est un peu le même principe avec les kanas.
En route vers les kanjis
Après avoir maîtrisé les kanas, je me suis lancé dans l'apprentissage des kanjis, ces caractères sino-japonais qui représentent des concepts et des mots entiers. Un véritable challenge ! Les kanjis sont non seulement nombreux, mais chacun d'eux peut porter en lui plusieurs sens et de prononciations. Au début, c'était déroutant, mais chaque kanji appris est une vraie satisfaction.
Cependant, vous vous doutez bien que l'apprentissage des kanjis est un travail de longue haleine. Il est impossible de les apprendre tous en une semaine, ni même en un mois. Il faut de la patience, de la persévérance, et surtout de la régularité. J'ai trouvé quelques applications pour m'aider, mais je fais face à un nouveau défi : comment avoir la certitude que mon cerveau a bien mémorisé ces kanjis sur le long terme ? Comment être sûr de ne pas les oublier ?
Autant de questions dont la réponse se trouve en partie ici, avec l'application que je me suis créée pour m'accompagner dans mon apprentissage du japonais. En somme : Comment puis-je hacker mon cerveau pour optimiser mon apprentissage du japonais 😏 (sujet du prochain article !)